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24 juin 2022 5 24 /06 /juin /2022 13:44

Vendredi 15 juillet à Chef-Boutonne (Deux-Sèvres), au théâtre de verdure derrière l'hôtel de ville , à 20h30, concert de musique avec le groupe Lila Tamazit trio, en hommage à Colette Magny chanteuse jazzy engagée.

Pour en savoir plus : cliquez ici

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6 juin 2022 1 06 /06 /juin /2022 10:50

Retrouvez dans le numéro 95 de Francofans, un article à Colette Magny, "cette artiste-activiste qui a marqué la chanson française de son empreinte de colosse aux pieds d'argile" écrit Benoîr Merlin.

 

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4 juin 2022 6 04 /06 /juin /2022 09:41

Une émission sur Colette Magny sera diffusée sur l'antenne de Neptune FM (radio locale vendéenne). L'émission s'intitule Les éc(H)os féministes et est programmée le lundi 6 juin 2022 à 15h00 et disponible en replay.

Pour écouter le podcast, cliquez ici

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14 mai 2022 6 14 /05 /mai /2022 15:37

Sur Radio Canada, Catherine Pépin dans son émission "Le temps d'une chanson", en date du 14/05/2022 principalement consacrée à Serge Reggiani,  évoque également Colette Magny. D'abord en passant la chanson Melocoton, puis Les Tuileries.

"Melocoton, c'est LE succès de Colette Magny, grande voix du blues dans les années 60. Une voix de la révolte aussi, une voix douce mais qui chante des idées plutôt radicales. Elle a chanté le Vietnam, Mai 68, le refus des essais nucléaires dans le Pacifique, les Black Panthers, l'exil... Elle a connu du succès sur le tard, à 36 ans, en pleine période yé-yé, où on adulait la jeunesse. Colette Magny, c'est une sorte d'ovni qui faisait un peu peur. Même Léo Ferré a eu peur de la rencontrer. Après leur première rencontre, il lui a dit : « Ben dis-donc, t'es plutôt sympa comme nana. Je croyais que t'étais une panthère aux poches bourrées de pétitions » . Sacré Léo..."

 

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11 mai 2022 3 11 /05 /mai /2022 15:37

Sur RTBF, dans sa chronique Dans l’air du temps, Réal Siellez nous parle d’une voix : celle de Colette Magny qui sera révélée à l’âge de 36 ans…

Colette Magny naît en 1926. Cette voix de dingue a commencé sa carrière publique à l’âge de 36 ans, puisqu’avant d’être sur le devant de la scène, elle était secrétaire dactylo bilingue pour l’OCDE…

Dès son premier passage télévisé, le 8 décembre 1962, sa voix bluffe les téléspectatrices et téléspectateurs. Un journaliste titre "la France à son Ella Fitzgerald blanche", ce qui la mettra dans une colère noire.

En pleine période yé-yé, elle vient avec son blues du fond de l’âme. La mode est à la chanteuse fluette qui se flammèche devant le micro, Colette Magny est obèse, les deux poteaux ancrés au sol, guitare à la panse, robe large et idée de gauche, très à gauche, très très à gauche. Si sa voix est douceur, son propos est radical… Et c’est probablement cela qui la tiendra éloigné des plateaux télé : la peur générale d’une dame en colère qui dit ce qu’elle pense.

Plus familière des concerts dans des foyers de jeunes travailleurs que des grandes salles, Colette Magny, c’est un grand tube auquel elle sera toujours réduite, mais c’est surtout une voix engagée… D’abord une voix qui chantera de la soul et des génies, elle adaptera généreusement les poètes comme Victor Hugo, Arthur Rimbaud, Louis Aragon ou encore le très joli texte "Baise m’encore" de Louise Labé.

Mais elle a également toujours été aux avant-postes de la chanson, elle a chanté le Vietnam, les combats des mineurs du Nord, Mai-68, le refus des essais nucléaires dans le Pacifique, les Black Panthers (avant une traversée du désert de 1978 à 1981). Elle n’a jamais attendu la récupération médiatique systématique des grandes causes humanitaires, contre l’apartheid ou pour l’Ethiopie, pour lutter contre toutes les formes de répression, contre l’injustice du sort et pour la dignité de l’homme. Avec un répertoire qui se voulait même très expérimental partant dans les improvisations et les cris.

Tous et toutes étaient très intimidés à l’idée de la rencontrer, Léo Ferré lui dira d’ailleurs "dis donc, tu es plutôt sympa comme nana, je croyais que t’étais une panthère aux poches bourrées de pétitions".

Mais le titre qui lui valut le succès, son tube, c’est l’un des deux seuls textes de la chanteuse qui parle de sa famille. Un titre auquel elle a souvent été réduite, car il touche à l’universel et est simple à chanter.

Melocoton est une chanson laser d’une minute 40, 100 secondes seulement. Une balade dont le décor est installé en une phrase "Melocoton et boules d’or, deux gosses dans un jardin".

La force du texte réside dans l’innocence des deux protagonistes, trop petits face à un monde trop grand… Elle parle de nous, des adultes perdus, avec le refrain qui tient en une phrase "j’en sais rien, viens, donne-moi la main".

"Mélocoton" une chanson de Colette Magny en 1963 sur l’album du même nom, c’était dans l’air du temps… Ça l’est toujours.

Émission à écouter en cliquant ici

 

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9 mai 2022 1 09 /05 /mai /2022 19:48

Sur France Musique, dans MAXXI Classique, Max Dozolme évoque Colette Magny et sa relation avec la musique classique : cliquez ici pour écouter le podcast

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Saviez-vous que l'on trouve au milieu de Melocoton, des compositions avant-gardistes très engagées et des airs de blues de Colette Magny, quelques souvenirs du classique ?
Par exemple dans l'introduction de sa propre version de Saint James Infirmery. Pour évoquer les paroles funestes de Saint James Infirmery, ce blues lent qui raconte l'histoire d'un homme qui sait qu'il finira ses jours dans une clinique, Colette Magny s'amuse à placer en exergue de sa reprise, quelques notes d'une marche funèbre plus ancienne : le glas qui hante le troisième sonate de Frédéric Chopin. Un clin d’œil au piano, le troisième instrument de Colette Magny, après sa fidèle guitare qu'elle emportait partout et sa voix évidemment. 
Se mettre sous la protection de Chopin avant d'interpréter des compositions ou des reprises de blues, Colette Magny le fera plusieurs fois. En 1983 par exemple, année où paraît Chanson pour Titine, en effet, la première piste de ce disque est une interprétation dans son intégralité par la pianiste Anne-Marie Fijal d'une étude de Chopin. Et pas n'importe quelle étude : il s'agit de la très virtuose étude opus 10 n°2, plus connue sous le titre "Révolutionnaire". Une pièce que Chopin a commencé en 1830, pour évoquer l"invasion de Varsovie par les Russes. Pour une artiste aussi profondément engagée que l'était Colette Magny, choisir l'étude Révolutionnaire de Chopin semblait plutôt logique. D'ailleurs on peut penser que les citations d’œuvres du passé sont une matière pour Colette Magny de rappeler que le militantisme et les inégalités ne sont pas qu'un combat contemporain, réservé à des prolétaires.
Le fait par exemple que de toutes les mélodies françaises qui existent, Colette Magny ait choisi Prison, de Gabriel Fauré, n'a rien d'anodin. Avec sa voix vibrante, mais pas classique, cette chanteuse nous fait redécouvrir, et d'une certaine matière, popularise, la muse en musique faite à la fin du 19ème siècle par Gabriel Fauré d'un poème dans lequel Paul Verlaine raconte son incarcération dans une prison de Bruxelles. Avec Colette Magny, les mélodies de Fauré deviennent des chansons car elle chante sa musique comme elle interprèterait du blues ou de la variété. Il n'y a plus de hiérarchie entre les styles.
A la question "Que préférez-vous entre le jazz ou Mozart ?", la réponse de Colette Magny est sans équivoque : "le jazz est lié à la nuit, au club, à la drogue, à la misère chantée. Je préfère. C'est peut-être une question d'authenticité. Mozart c'est une telle richesse de sons et de rythmes, mais il est entaché de réceptions, de bonne tenues, de tous ces gens à partitions qui surveillent le chef d'orchestre. Ce n'est pas de sa faute. Posez-vous simplement cette question : comment et où jouerait-il aujourd'hui ? Pour qui écrirait-il ?"

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Colette Magny se méfiait du public guindé de certains concerts classiques. elle disait préférer le jazz à Mozart. Pourtant, à côté de Melocoton, d'airs de blues et de compositions avant-gardistes, Colette Magny a aussi chanté Gabriel Fauré et fait référence à des œuvres classiques avides de liberté.

Se mettre sous la protection de Chopin avant d’interpréter des compositions ou des reprises de blues, Colette Magny le fera aussi en 1983 par exemple, année où paraît l’album Chansons pour Titine. En effet, la première piste de ce disque est une interprétation, dans son intégralité par le pianiste Maurice Vander d’une étude de Chopin. Et pas n’importe quelle étude ! Il s’agit de la très virtuose étude op.10 n°2 plus connue sous le titre « Révolutionnaire », une pièce que Chopin a composé en 1830 pour évoquer la répression par les Russes d'une insurrection polonaise à Varsovie.

Pour une artiste autodidacte aussi profondément engagée que l’était Colette Magny, placer son album sous la protection de l’étude "Révolutionnaire" de Chopin semblait plutôt logique. D’ailleurs, on peut penser que les citations d’œuvres engagées du passé sont une manière pour Colette Magny de rappeler que les compositeurs classiques pouvaient aussi être avides de liberté et de justice. Le fait par exemple, que de toutes les mélodies françaises qui existent, Colette Magny ait choisi Prison de Gabriel Fauré n’a rien d’anodin.

Avec sa voix au vibrato peu classique, Colette Magny nous fait redécouvrir cette mélodie où retentit le poème "Le Ciel est par-dessus le toi" dans lequel Paul Verlaine raconte son incarcération dans une prison de Bruxelles. La mélodie de Fauré a des airs de chansons, elle quitte les salons musicaux qui l'ont vu naître et les salles de récital pour rejoindre des litanies blues et des chansons populaires dans des cafés-concerts.

Un jour on demanda à Colette Magny si elle préférait le jazz à la musique de Mozart et sa réponse est sans équivoque « Le jazz est lié à la nuit, aux clubs, à la drogue, à la misère chantée. Je préfère, c’est peut-être une question d’authenticité. Mozart c’est une telle richesse de sons et de rythmes. Mais il est entaché de réceptions, de bonne tenue, de tous ces gens à partitions qui surveillent le chef d’orchestre. Ce n’est pas de sa faute. Comment et où jouerait-il aujourd’hui ? Pour qui écrirait-il ? » (source : Colette Magny Citoyenne-blues (En Garde Eds, 2017) de Sylvie Vadureau)

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25 avril 2022 1 25 /04 /avril /2022 16:27

Lu dans la Gazette MdH (la Maison de la Halle de Verfeil-sur-Seye) n° 1  du 25/04/2022

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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 16:45

Un collectif de villageois et villageoises s'organise pour fêter la mémoire de la chanteuse Colette Magny et toute son implication dans l a vie sociale et culturelle du village.

 

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7 avril 2022 4 07 /04 /avril /2022 12:45

Dans le livre "Francesca Solleville - Contre vents et marées", Françoise Piazza consacre plusieurs pages à la relation avec Colette Magny.

Elle écrit notamment que les deux chanteuses "se retrouvent dans l'utopique espoir de la révolution cubaine, dans la souffrance générée par la guerre du Vietnam, dans les luttes anticolonialistes, dans la fréquentation des milieux militants".

Colette Magny fut pour Francesca Solleville, "une jumelle de cœur qui toujours partagea ses luttes et ses combats".

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6 avril 2022 3 06 /04 /avril /2022 16:06

Yann Madé fait paraître une bande dessinée sur Colette Magny

"Colette Magny était une chanteuse engagée et féministe, elle a côtoyé ou influencé tant d'artistes, de Mouloudji à Orelsan en passant par Olivia Ruiz, pourtant beaucoup semblent l'avoir oublié. Voilà pourquoi, sur les pas de Pierrot qui est un de ses plus grands fans, j'ai décidé de vous raconter qui elle était..."

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