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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 08:38

Tele Scoop annonce qu'à Paris, au théâtre La Bruyère du 8 au 19 janvier 2015 et le 31 mai 2015 à l'Olympia, Hervé Vilard chantera du Guy Béart, Aragon, Colette Magny, Prévert, Maurice Fanon...

Ce concert est en tournée actuellement. Il n'est pas n'est pas un tour de chant classique de ses chansons. Comme l'explique Hervé Vilard dans Le Berry Républicain : "Quand j'ai commencé comme disquaire à Paris, quand j'avais 15-16 ans, je n'étais pas fan des yéyés mais de Brel, Mouloudji… J'étais privilégié car nous avions en cliente la Callas. Ce sont ces chansons-là que je vais interpréter avec trois musiciens de jazz. Il y aura Ces petits riens de Gainsbourg, le Café littéraire d'Allain Leprest, des chansons d'Aragon, Prévert, Béart, Colette Magny… Mais aussi mes classiques. Je ne peux pas donner un concert sans Capri c'est fini, Nous… Le public vient aussi pour cela".

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 09:53
Colette Magny n’a jamais eu sa langue dans sa poche

Dans un billet sur les chansons censurées, Cédric Lalanne écrit :

Symbole, oublié par le grand public, de l’esprit libertaire des années 60, Colette Magny n’a jamais eu sa langue dans sa poche. Anarchiste, révolutionnaire, cette forte personnalité n’est pas avare en paroles. Elle passe tardivement des cafés de l’extrême gauche parisienne à la scène. Sa vocation de chanteuse lui viendra alors qu’elle est âgée de 36 ans. Avec "Choisis ton opium" en 1964 elle interpelle son public et l’interroge sur sa capacité au changement, à la révolte, sur son véritable idéal de liberté. Et il fallait se déplacer pour l’écouter puisque bien entendu ses chansons ne passaient pas à la radio.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 07:37
Melocoton

Dans le livre "Allain Leprest - Dernier domicile connu"qui vient de paraître aux éditions L'Archipel, Marc Legras (page 221) rappelle qu'en 1998, Allain Leprest reprend "Melocoton en duo avec Monique Froidevaux (Le Soldat Inconnu), saluant Colette Magny partie quelques mois auparavant, toujours rebelle, insurgée permanente".

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12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 09:17
Disparition de Jean-Jacques Avenel

Le contrebassiste Jean-Jacques Avenel est décédé le 11 août.

Dressant son portrait, Le Monde rappelle qu'il commença sa carrière en 1972. "Avenel, 24 ans, bibliothécaire dans la vraie vie, prend la contrebasse et change de vraie vie. [...] Il plaque tout et s'installe à Paris. Où Kent Carter, le bassiste de Steve Lacy, lui fournit son premier « gig » : un remplacement de Beb Guérin auprès de Colette Magny".

Plus succinctement, le journal Libération précise que "apparu sur la scène free au cours des années 70, il commence à jouer avec la rebelle Colette Magny, l’Américain Steve Waring, l’influent pianiste François Tusques, enregistre avec le saxophoniste Daunik Lazro puis remplace en 1981 Kent Carter dans le Steve Lacy Quintet. Sa collaboration avec le saxophoniste alto new-yorkais durera jusqu’à la disparition de celui-ci en 2004, avec plus d’une vingtaine d’enregistrements".

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 10:43
Colette Magny et le Free Jazz Workshop de Lyon

Sur le CD "Lettres à des amis lointains", le Workshop de Lyon évoque des souvenirs musicaux avec quelques personnalités aujourd'hui décédées. Un morceau, "Avre tu puerta cerrada" est ainsi dédié à Colette Magny. Pierre-Henri Ardonceau dans Jazz Magazine relève la qualité de cet "hommage à la grande Colette Magny (bien oubliée aujourd’hui et qui avait enregistré avec le Workshop en 1975)".

Évoquant Colette Magny, le contrebassiste du Workshop de Lyon, Jean Bolcato dit : "Colette Magny me prenait aux tripes lorsqu'elle chantait Gracias a la vida".

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20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 09:40
Visage-Village, un disque vraiment étonnant, qui fleure bon la campagne, les chardons et le fumier

Très belle analyse-critique du disque de Colette Magny, Visage-Village, publiée sur le blog Off The Beaten Track(lists) :

La notion d’album-concept n’est pas aussi étendue qu’on pourrait le croire. Dans les années 70, en France comme ailleurs, c’est un terme biaisé dont l’intérêt quasi-exclusif ne concerne guère que les productions pop-psychédéliques à tendance prog. On parle volontiers d’album-concept pour toute la vague de disques parus au début de cette décennie : le sacro-saint Histoire de Melody Nelson de Gainsbourg, mais également La Mort d’Orion de Manset, ou les créations d’Igor Wakhévitch. Mais on parle bien peu des autres genres musicaux, plus acoustiques ou moins hallucinés – et cela semble être encore le cas encore aujourd’hui. Fait étrange, Colette Magny en a pourtant signé quelques-uns, contemporains aux autres précités : Feu et rythme (1970), Répression (1972), Transit (1975) et Visage-Village (1977). Si le désaveu des trois premiers peut s’expliquer pour cause de format « trop » libre, Visage-Village demeure un disque vraiment étonnant, méritant une attention toute particulière. C’est peut-être même l’un des plus beaux de Colette Magny, qui fleure bon la campagne, les chardons et le fumier.

Commençons par rappeler un truisme. La représentation de la campagne ne se définit pas simplement par une nature terrienne ; elle peut être aérienne, envolée, poétique. Loin des cités urbaines et de leur progressisme galopant, les vastes étendues de terres cultivables côtoient les communes séculaires. Vu du ciel, le paysage est un gigantesque trompe-l’œil à ravir les poètes aux envolées lyriques. « Plus on s’approche, plus c’est le foutoir »… L’apparente uniformité des terres flatte le désir, voire la volonté esthétique de l’homme ; mais comme le souligne très justement Colette Magny, à l’observer de plus près, à notre échelle, la campagne est un chaos de mauvaises herbes et de richesses malodorantes, parties intégrantes du processus de renouvellement de la nature. Il n’est donc pas étonnant de voir la chanteuse engagée s’insurger ici contre les « mains pensantes » qui charcutent la terre par le remembrement et son impact éco-paysager, destiné à satisfaire nos plus basses pulsions apolliniennes.

Ces pulsions sont-elles d’ailleurs fondées ? Car la ruralité n’invite pas seulement à l’apaisement, à venir à la rencontre du bon gueux qui rôde de Richepin ou d’Elzéard Bouffier. Sa poésie peut être crue. Et dans la bouche de Colette Magny, la peinture musicale d’un village peut se faire licencieuse, même si la chanteuse n’en omet pas la force empathique, son visage. Ainsi, une fête de campagne permet la rencontre des épidermes, les vagins vivants y croisant les sexes en amiante, « pour la fureur et pour la baise ». Dans le même temps, on reste capable de sérénité voire d’émerveillement devant les arbres morts qui annoncent le grand spectacle de l’hiver, « extraordinaire quand les bêtes se terrent, quand il y a l’air de rien y avoir, et que tout existe ». C’est de tout cela qu’il s’agit sur cet album de 1977. Un sujet certes moins brûlant que les précédentes vindictes à tendance rouge de Magny ; même si elle ne se reconnaissait dans aucun parti politique, serait-ce là l’effet de Soljenitsyne et de son Archipel du Goulag ?

Pour blâmer le cancer qui ronge la campagne, Colette Magny use autant de l’essence brûlante du free jazz que du tempo d’une valse-musette bancale, sans trop servir de flonflons. Elle parvient à replacer le blues dans une ruralité, certes plus moderne mais toujours solidement ancrée, quitte à finir l’album par des chants hystériques. C’est pourtant avec l’accordéon que Visage-Village s’offre une identité musicale franche, justement dans la tradition des albums conceptuels : ce timbre si particulier change radicalement sa résonance par une répétition de motifs, de couleurs, de formes musicales. À travers lui, Magny évoque en tout cas la perte de repères due à la transformation des paysages. Identité perdue ? Dans Répression, on trouve les prémices de cette uniformisation concrète et utilitariste par le remplacement des pavés (dangereux) par du bitume (inoffensif et plat), cherchant évidemment à pointer du doigt l’uniformisation des esprits à une pensée unique et docile…

Moins personnel que Melocoton (1965) ou Kevork ou le délit d’errance (1989), ce disque est pourtant empreint d’un fort sentiment de vécu. C’est une pure merveille de chanson française, accessible, à la fois tangible et évanescente, qui a le don magique de s’incruster peu à peu dans l’esprit de ceux qui prendront avec raison le temps de la redécouverte. Nul besoin d’univers fantastique pour briller. Cette création en collaboration avec Lino Léonardi et le groupe Dharma semble couler de source, comme une évidence. Méconnu et mésestimé, Visage-Village est un dernier coup d’éclat avant les années 80, période moins prolifique de la carrière de Colette Magny.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 14:48
De cabaret en cabaret

Lu sur le site de Jean-Marie Quiesse :

Le cabaret à chansons Le Virgule a ouvert ses portes à Caen (Calvados) en 1967 sous la direction artistique de Jean Marie Quiesse. Il a cessé officiellement de fonctionner en tant que Cabaret à chansons le 29 mai 1970. Luc Bérimont, poète et réalisateur de l'émission "La Fine Fleur de la chanson française" disait de cette expérience : Nous avons découvert Le Virgule, c'est une pépinière d'artistes, un exemple unique. Ils ont fait un travail considérable. Beaucoup des artistes de l'époque ont mené une très belle carrière [parmi lesquels Colette Magny]. De nombreux contacts ont eu lieu à l'époque avec "Les Baladins" d'Auray (puis celui de Nantes), et surtout avec l'autre cabaret caennais "La Prairie" ouvert par Jacques Lebouteiller et Serge Langeois. Serge a continué à assurer la programmation du Virgule pendant quelques temps après le départ de Jean Marie Quiesse.

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Évoquant ses débuts de chanteur, Jean-Marie Rivier précise : "Après plusieurs spectacles à Caen, au "Virgule" avec Jean-Marie Quiesse, je me suis retrouvé au cabaret "Les Baladins" à Auray pour le remplacer. Patrig Le Masson, le maître des lieux, m'a engagé pour y chanter les deux mois d'été et lorsque Patrig a ouvert le "Bâteau-Lavoir" à Nantes, il m'a demandé de faire l'ouverture. C'est là que j'ai vraiment appris mon métier et que j'ai rencontré de nombreux artistes comme Gilles Servat, Colette Magny, Roger Masson, Paul Barrrault, Jacques Serizier, Monique Morelli et bien d'autres..."

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6 juin 2014 5 06 /06 /juin /2014 06:28

A écouter l'émission de Radio Galère "Mets de Résistance" avec Benoît, Anne-Claude Jeandot et le témoignage de Pierre Prouvèze : cliquez ici 

 

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3 juin 2014 2 03 /06 /juin /2014 09:36
Nous sommes le pouvoir

A lire sur le blog de la radio belge Radio 68, l'analyse critique complète du disque Mai 68 de Colette Magny : "un disque à écouter car Magny rend compte de l'atmosphère révolutionnaire sous un angle purement humain. Elle ne se cache pas derrière des idées ou des slogans mais elle met l'individu au premier plan, sa joie et son enthousiasme, mais aussi ses frustrations et ses échecs".

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 12:11

De la version originale mise en musique par Colette Magny, aux reprises diverses

Les Tuileries (Victor Hugo, Colette Magny) par Colette Magny

Les Tuileries (Victor Hugo, Colette Magny) par Yves Montand

Les Tuileries (Victor Hugo, Colette Magny) par Bertrand Belin

Les Tuileries (Victor Hugo, Colette Magny) par Camélia Jordana et Bertrand Belin

Les Tuileries (Victor Hugo, Colette Magny) par Jehan

Les Tuileries (Victor Hugo, Colette Magny) par Dédée de Marseille

Les Tuileries (Victor Hugo, Colette Magny) par Jacques Douai

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