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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 08:33

Dans son émission "L'Atelier de la création", Irène Omélianenko s'intéressera le mercredi 12 février 2014 de 23h à minuit à "L'underground musical français post-68 et pré-punk" (émission d'Yves-Marie Mahé et de Nathalie Salles).

Dans la présentation de cette émission, France Culture précise notamment :

"Placé entre deux mouvements musicaux médiatisés (le yéyé et le punk), la génération underground, de 1968 à 1977, est méconnue en France.

Cette musique fut celle d'une jeunesse militante qui a cru en la révolution.

N'étant pas de purs hommes d'art isolés de toute réalité, ces artistes, en mettant la main à l'organisation économique, ont su trouver une cohérence entre leurs idéaux et leurs pratiques de la musique. L'auto-production s'est donc faite naturellement pour cette génération de musiciens.

La musique underground était diverse : on y trouvait de la musique progressive mais aussi de la chanson barrée comme Brigitte Fontaine ou Albert Marcoeur , du free rock comme Red Noise et Camizole ou les prémisses de la musique électronique avec Richard Pinhas et Heldon.(...)

Ces dernières années, les éditions "Le mot et le reste" ont consacré quelques livres à ce mouvement dont l'ouvrage d'Eric Deshayes et Dominique Grimaud "L'underground musical en France".

Différents artistes de cette période interviendront dans l’émission dont François Tusques, pianiste de free jazz et accompagnateur de Colette Magny. "Transit" de Colette Magny sera également diffusée.

Dans cette émission, entre les minutes 00.47 et 00.50, Yves-Marie Mahé et Nathalie Salles nous font entendre notamment :

"François Tusques : Colette Magny, c'est un musicien américain qui me l'a présentée. Elle fait partie du free jazz quelque part aussi parce qu'elle a fait des choses très fantastiques, elle avait une grande liberté.Elle ne chantait pas en mesure, elle était libre, elle s'en foutait des mesures, elle chantait comme ça venait.Elle était beaucoup plus à l'aise avec Frank Wright et Bobby Few quand ils jouaient derrière."

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A propos de la chanson "Les militants" (Transit) :

"Et si je disais un jour que Colette Magny en a eu assez qu'on l'utilise, qu'on la manipule dans toutes les manifestations pour venir chanter gratuitement ?"

Colette Magny : Ah non ,non, non. Je n'aime pas du tout ce discours. En enregistrant cette chanson sur les militants, une chanson bête et méchante, parce que c'est une affaire entre eux et moi, j'y introduis toutes les minutes et demies une sybilline insulte à M. Poniatowski. De telle sorte que si à la radio ils avaient gommé, ces passages sur M. Poniatowski, j'aurai dit : vous avez défloré mon oeuvre. D'ailleurs ça ne s'est pas produit. Ils ne l'ont jamais passé.Les militants, ce sont que j'aime"

 

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