Le Télégramme invite à redécouvrir :
« Melocoton » de Colette Magny
Son nom ne vous dira peut-être rien (en tout cas aux plus jeunes), la postérité est parfois mauvaise fille. Outre sa voix de velours, à la fois suave et puissante, outre son swing à nul autre pareil, outre son audace artistique, Colette Magny fut également une grande figure contestataire des années 1970. Dès 1965, elle affiche ouvertement son soutien à la révolution cubaine.
Colette Magny ne chante pas. Elle vit ses chansons. Elle crie son engagement. À la manière d’une Violeta Parra. Avec une incroyable intensité. À la manière d’une Janis Joplin. Car Colette Magny bouscule, intrigue, dézingue tout sur son passage.
Il y a cinq ans sortait une double compilation et une anthologie en dix volumes. En espérant que ces sorties rendent à la chanteuse la notoriété qu’elle mérite plus de 20 ans après sa mort…