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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 12:52

Jean-Jacques Birgé reproduit sur son blog un entretien avec le pianiste François Tusques qu'il avait réalisé fin 2000 pour le Cours du Temps du n°4 du Journal des Allumés du Jazz..

Extraits :

JJB : Oink oink, la Suite des Black Panthers, sort à ce moment-là. Tu fais ce disque* avec Colette Magny, qui avait, en tant que directrice artistique, proposé au label Mouloudji de produire Free Jazz.

François Tusques : Je lui dois beaucoup. C’est aussi une formidable musicienne de free jazz. Il y a des gens à Marseille qui forment un club de soutien à Colette Magny, bien qu'elle ait disparu, et qui essaie de propager son œuvre, en chantant ses chansons, en exposant sa peinture, en diffusant ses disques. Ils m'ont commandé une suite de 3/4 d'heure, avec Hélène Bass au violoncelle, que je dois jouer au mois d'avril à Marseille, puis chez Colette. Et donc, je me suis mis à réécouter tous ses disques, et j'ai redécouvert cet aspect free jazz de sa musique.

JJB : La première fois que je t'ai entendu, c'est justement dans ce disque, Répression.

François Tusques : J'ai découvert une forme musicale très revendicatrice et très cohérente avec les paroles que chantait Colette. C'est un disque qui a très bien marché, beaucoup de gens s'y sont intéressés, nous avons beaucoup tourné avec ça. Mais il y avait aussi beaucoup de critiques. Et c'est vrai que par rapport aux Panthères, à l'époque, c'était assez idéaliste...

* CD Répression, 1972, Le Chant du Monde, réédition Scalen’Disc CMPCDO3 SCA470

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