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31 mai 1979 4 31 /05 /mai /1979 07:17

Article publié dans 93 actualités (journal du canton d'Aubervilliers), n°80, du 31 mai 1979 :

Pendant 15 jours, le "Chant du Monde" sera accueilli par le Théâtre de la Commune.
Après la défense du théâtre contemporain par Théâtre Ouvert animé par Lucien Attoun, place sera faite à la chanson française contemporaine.
Un grand nombre de créateurs et d'interprètes de talent n'accèdent pas pour des raisons idéologiques ou économiques au "show business". Ainsi, par cette tentative inhabituelle, reliée à un travail d'équipe d'édition, le Théâtre de la Commune en mettant à la disposition ses moyens techniques au "chant du monde" donnera à cet autre moyen d'expression grand public qu'est la chanson, la place qu'il devrait montrer.
Parallèlement au spectacle de variétés composé par des artistes de talent, le "chant du monde" fera une rétrospective de son action depuis 40 ans, né au temps du Front Populaire.
Cette exposition "40 ans d'histoire, 40 ans de musique" retrace les grands moments d'une maison de disque "pas comme les autres", porte-parole en France d'une nouvelle chanson.
A l'affiche du chant du monde, on pourrait noter au programme : Colette Magny et Chantal Grimm le vendredi 8 juin à 20h30 ; Stève Lacy (saxophonisme de jazz) le mardi 22 juin ; le vendredi 15 juin Gérard Peorron ; le mardi 19 juin Mireille Rivat, et vendredi 22 juin Guem et Zaha.

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1 mai 1979 2 01 /05 /mai /1979 07:49

Article paru dans "Séquence" (journal du Théâtre de la Commune d'Aubervilliers), avril-mai 1979 :

aubervilliers-magny.jpg

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31 janvier 1978 2 31 /01 /janvier /1978 23:00

Colette-MAGNY---Lille-1978.jpgArticle paru en février 1978 dans Liberté :

 

A l'affiche - Samedi 4 février salle de la Marbrerie : Forum et gala des travailleurs sociaux en lutte

 

Les collectifs d'animation de l'école d'éducateurs spécialisés (EES) de Lille et du centre de formation d'éducateurs (CFE) de Phalempin organisent (suite aux grèves menées dans leurs établissements) un forum sur le thème : Quel travail social ? Les luttes des travailleurs sociaux.

Ce forum débutera à 16h ensuite dès 20h gala avec : Colette Magny; Papinsky; Petitcollin; Jean Bodart; Cric, Allel et utfut; La Gayolle.

Salle des fêtes de la Marbrerie Fives-Lille le samedi 4 février.

PS : Pour contact Michèle Decoutray CFE Phalempin tél 90.25.16.

 

 

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28 novembre 1977 1 28 /11 /novembre /1977 11:09

Article de Claude Fléouter publié dans Le Monde du 28 novembre 1977 :

Colette Magny, généreuse et fraternelle, est à l'Élysée-Montmartre jusqu'au 10 décembre, dans un spectacle sensiblement différent de celui qui fut présenté au Théâtre de la Ville en mars dernier.

D'abord seule avec sa guitare et ses grands cris de lutte et d'espoir, ses chansons-montages, ses chansons-tracts, ses chansons-enquêtes, ses chroniques qui parlent de la violence dans la société, d'une femme de mineur dans le Nord de la France au début du siècle, de la grève exemplaire d'un O. S. marocain, Colette Magny présente ensuite Mara, une autre femme auteur-compositeur-interprète au tempérament passionné, qui chante des drames encore récents de son pays, l'Espagne. Puis, accompagnée par Jean Bolcato à la contrebasse, par Gérard Marais à la guitare électrique et acoustique, par Christian Ville à la batterie et aux percussions et par Michel Kus à l'accordéon, Colette Magny offre des extraits d'une expérience sonore tentée avec des enfants psychotiques des Vosges, chante " Visage, Village ", d'après les peintures et les dessins de Monique Abécassis, sur une musique écrite par Léonardi.

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9 mars 1977 3 09 /03 /mars /1977 11:14

Critique du spectacle donné au Théâtre de la Ville, écrit par Claude Fléouter et publié dans Le Monde du 9 mars 1977 :

 

Colette Magny a une voix bouleversante, faite pour le blues. Elle aurait sans doute pu avoir une carrière populaire sans problèmes. Mais cette chanteuse hors du commun, qui enregistre pour ses débuts, en 1962, à l'âge de trente-six ans, une très belle chanson (Melocotton), dont le succès l'a fait monter aussitôt sur la scène de l'Olympia devant le public de Sylvie Vartan, rompt vite avec ce que l'on a coutume d'appeler le " show-business " et commence une aventure longtemps solitaire, se laissant porter par sa sensibilité, sa générosité, s'engageant avec passion dans la recherche d'une expression pleine et libre, avec des chansons d'actualité en forme de blues, avec des chansons-collage, des chansons-montage, des chansons-enquête réalisées auprès des travailleurs dans les entreprises, chantant à sa manière une chronique de notre temps.

Cette grande bonne femme fraternelle, qui casse à sa manière les structures traditionnelles de la chanson française, qui pousse très loin un travail sur la forme, sur les notes, les sonorités, le mot, qui s'efforce de ne pas vivre dans un univers clos et garde le goût d'être disponible, a choisi une voie difficile qui la laissera toute une époque sans un contrat pour se produire sur une quelconque scène.

Pourtant, en quatorze ans, Colette Magny a enregistré dix albums, et son audience s'est peu à peu élargie. Cette semaine, elle chante, pour la première fois depuis 1962, dans une grande salle de Paris.

Pour le grand public, le nom de Colette Magny reste associé à Melocotton qu'elle criait comme un vrai blues. Mais pendant quatorze ans, elle n'a pas voulu l'inscrire à son répertoire: " Je disais que Melocotton était mort, qu'il était parti pour le Vietnam. Je tenais à cette chanson, mais je ne voulais pas que l'on me colle sur le dos l'étiquette de chanteuse de blues. " Aujourd'hui seulement, avec sa voix au timbre profond qui plie les mots, les syllabes, elle la chante de nouveau, à côté d'autres chansons comme Nobody knows you when you're down and out ou Baise m'encore de Louise Labbé, ou sa Chronique du Nord, un de ses meilleurs, de ses plus solides blues d'actualité - écrit après un véritable reportage dans des entreprises du nord de la France et qui mêle images, témoignages, émotions.

Ce n'est pas la seule fois où Colette Magny a travaillé à partir de choses vues dans des usines. Un jour, des travailleurs immigrés- en majorité des Tunisiens - lui ont demandé de venir à Lyon pour faire une chanson avec eux : " Je suis allée les voir dans leurs baraquements minables, pas très loin de l'entreprise. Et puis je leur ai dit : ce qui serait bien, ce serait d'écrire une chanson sur la grève que vous êtes en train de faire pour obtenir de meilleures conditions de travail et de sécurité. On a mangé, on a dansé, on a fait de la musique, on a essayé des tas de choses. Quelqu'un, par hasard, a enregistré. À Paris, on m'a traduit en français la bande magnétique : ils avaient dans leur langue effectivement chanté la grève. Je suis retournée à Lyon. Je les ai revus plusieurs fois. Ce n'était pas toujours facile de se comprendre. J'ai pris beaucoup de notes. J'ai convaincu deux d'entre eux d'écrire des chansons. L'un (Miloud Amrami) en a écrit une d'une heure et demie. Avec son accord, on l'a réduite à dix minutes, où il raconte son existence, son arrivée à Lyon, à l'usine (1). "

Parfois rencontres avec des éléments de musique concrète et électronique ou avec le free-jazz, les chansons de Colette Magny n'ont pas toujours été faciles d'accès. Mais leur originalité est indéniable : " Je viens d'enregistrer une chanson à partir des peintures de Monique Abécassis. J'ai gueulé des mots comme ça. En français et en anglais. Le tout venant sur quatre accords. Comme une sorte de dérision. J'avais toujours refusé jusqu'ici le plaisir dans la gueule. À cause des mots. Par peur d'être prise pour ce que je ne suis pas. J'ai peut-être eu tort. "

Colette Magny n'est au Théâtre de la Ville que pour cinq jours. Il faut aller la voir, passionnée, dans un tour de chant en trois partie : des chansons de son répertoire, d'autres a partir des dessins et peintures de Monique Abécassis et enfin des textes consacrés au conflit israélo-palestinien.

(1) 45 tours, Chants du monde.

 

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7 mars 1977 1 07 /03 /mars /1977 14:54
Au sujet de l'annonce d'un concert au Théâtre de la Ville à Paris, le Nouvel Observateur n°643 du 07/03/1977 écrit :

COLETTE MAGNY
Sa chanson, c'est un cri de révolte. Elle chante pour convaincre. Jamais elle ne plie. Elle bouleverse.
Théâtre de la Ville 1977 - Paris - © Guy Le Querrec-Magnum Photos

Théâtre de la Ville 1977 - Paris - © Guy Le Querrec-Magnum Photos

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15 avril 1976 4 15 /04 /avril /1976 10:46

Article paru dans Politique Hebdo du 15 au 25/04/1976 :

Colette Magny a tout essayé. Partie du blues, elle a, bien sûr, écrit les chansons que l'on sait, mais en même temps elle voguait du côté de la musique concrète, électronique, ou du free jazz. Cela donnait ces tentatives qui jalonnent sa route : Avec, long poème sur une structure musicale d'André Almuro, ou encore Répression, trente trois tours dans lequel elle essayait, aidée par François Tusques, de rendre compte du combat des Black Panthers... Longue recherche donc, un peu confidentielle, loin des grandes scènes et du concert des mass média, pour la simple raison qu'il y avait, qu'il y a, un profond malentendu entre cette chanteuse et le métier de la chanson.
Melocoton il y a près de quinze ans, la seule chanson de Colette Magny qui ait fait un tube, mais quel tube ! Depuis lors il y a deux Magny, celle qu'elle est ou qu'elle veut être, celle qu'on voulait qu'elle fût. D'un côté le show biz qui lui réclamait à cor et à cris « d'autres melocotons » et une voie ouverte, celle de chanteuse de blues française ; de l'autre une volonté solidement ancrée de poursuivre son chemin comme elle l'entendait. Qu'on ne s'y méprenne pas Colette Magny n'était pas vraiment une chanteuse politique, mais elle voulait comprendre et, pour ce faire, elle allait voir. Cela a donné sa grande originalité, des chansons enquêtes comme Chronique du nord ou comme son disque Magny 68, des chansons dans lesquelles la politique, ou plutôt le politique, ne venait pas d'un quelconque discours idéologique, mais de l'expérience. Quiconque n'a pas fait d'enquête n'a pas droit à la parole, aime-t-elle à dire, et il y avait dans ce que nous pourrions appeler cette stratégie artistique un point de rupture évident avec ce que le métier attendait d'elle. D'où son statut : pratiquement pas de passages à la radio, diffusion de ses disques limitée à ses fidèles (ce qui fait, il est vrai, déjà un bon nombre de personnes), apparitions nombreuses sur les scènes des galas de soutien, beaucoup plus rares sur les grandes scènes où n'importe quel créateur devrait avoir le droit de présenter son travail.

Voici enfin que Colette Magny fait une « rentrée » à Paris, jusqu'au 27 avril à la Cartoucherie de Vincennes (20 h 30), et que le grand public peut la voir dans un lieu qu'elle a choisi, dans un répertoire étendu, bref telle qu'en elle-même. Elle chante, en première partie, une vingtaine de chansons dont quatre blues, deux ou trois choses nouvelles tirées de son dernier disque (dont le très émouvant Ras la trompe) et une sorte de florilège de son œuvre, de Melocoton à Répression (avec une fin transformée). On y retrouve ce qui, outre le mode de travail évoqué ci-dessus, les enquêtes, fait son originalité une certaine façon de chanter. Colette Magny lâche les mots un peu comme les chanteurs de blues, et cette scansion transforme presque ses textes en slogans, dans la forme, je veux dire. Ainsi les vers ne sont plus présentés comme des choses belles et que l'on doit admirer, mais comme des cris venus du plus profond des tripes. Elle nous touche, on a envie de chanter avec elle, la salle et la scène ne font plus qu'un. Accompagnée par les musiciens du groupe Dharma (dont un excellent guitariste, Gérard Marais), elle nous présente donc un très bon spectacle d'une heure, plus qu'un spectacle, un moment de grande joie.
Il y a une deuxième partie Visage-Village. A partir de dessins, de peintures et de sculptures du peintre Monique Abecassis. Magny a conçu un ensemble, texte, musique, éléments scéniques... Les toiles sont éclairées à tour de rôle, en contre-point de la voix, un acteur passe, portant comme un homme-sandwich un tableau sur le dos, ou esquissant un moment de mime... J'avoue que cela m'a laissé perplexe. Son texte, tout d'abord (qu'il faudrait bien sûr réécouter, ou lire) m'a paru beaucoup moins fort que ce à quoi elle nous a habitués, et l'émotion qu'elle y a mise ne perce que difficilement. On a l'impression que Colette Magny est prisonnière d'un projet qui l'a excitée, qu'elle a aimé, mais dont elle n'a pas pu faire réellement sa chose. C'est dommage, car dans ce qui est, je crois, un échec, elle reste profondément fidèle à elle-même, à sa constante recherche, à son inlassable mise en question.

Louis-Jean Calvet ■

 

 

 

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14 avril 1976 3 14 /04 /avril /1976 10:27

Article de Claude Fléouter publié dans Le Monde du 14 avril 1976 :

Colette Magny est une grande bonne femme fraternelle qui, depuis quinze ans, a choisi de suivre sa générosité, de satisfaire à l'envie d'écrire et de chanter à sa façon une chronique de notre temps. Animée par un profond engagement politique, elle s'est choisi une voie sans détour qui l'a amenée à pousser loin des recherches formelles, à travailler la voix, les notes, les sonorités, le mot, à s'efforcer de découvrir une expression pleine et libre avec des chansons d'actualité en forme de blues, avec des chansons-collage, des chansons-montage, des chansons-enquête auprès des travailleurs dans les entreprises.

Paradoxalement, Magny s'est lancée sur cette route difficile à une époque où l'on voyait la musique populaire, la musique folklorique et la musique politique rompre leur cloisonnement et ne plus faire qu'une seule et même musique (rock et folk), parfois divertissante et parfois politique et vraie parce que reflétant la vie sans avoir peur. Bien entendu, l'apport et l'originalité de Colette Magny ne sont pas pour autant en question. Mais enfin, la plupart de ses chansons, qui se veulent des véhicules d'agitation, ne sont pas à la portée du premier venu, sont ardues, ne sont pas populaires.

Le spectacle donné à la Cartoucherie de Vincennes tranche heureusement avec l'image habituelle de Magny. Avec la voix au timbre profond, poignant qui plie les mots, les syllabes à la manière des chanteuses de blues, Colette Magny chante d'abord Kobody knows you when you're down and out, Melocoton, Strange fruit, Louise Labbé (Baise m'encor), Victor Hugo (Tuileries) et une de ses meilleures chroniques, une des plus solides et des plus fortes, celle consacrée au Nord. Puis, passionnée, émouvante, elle réussit magnifiquement à intégrer chansons, éléments visuels et scéniques construits à partir d'un ensemble de dessins, peintures et sculptures de Monique Abecassis sur le thème " Visage-village ". Là, soutenue par une belle musique de Leonardi, Colette Magny mêle avec superbe rêves et réalités, odeurs de la terre, douleurs attentives et vision, souvenir qui serre, déchire le cœur.

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9 avril 1976 5 09 /04 /avril /1976 09:04

MAGNY-Unite.jpgArticle paru dans L'unité du 09/04/1976 :


Magny. ce bel instrument. Colette, cette belle voix qui lança un jour : « J'en sais rien, viens, donne-moi la main ». Ce « Melocoton » que chacun garde dans un coin de sa  mémoire... Cotette Magny a avancé depuis. Elle a changé ses textes, ses musiques. Sa voix est restée, unique, profonde, la seule grande voix du pays de France, avec celle de Catherine Ribeiro. Sa voix inchangée pour un spectacle new style à la Cartoucherie de Vincennes. Eh oui ! Colette Magny se lance dans l'aventure : « tenir » longtemps dans un lieu habituellement réservé au théâtre est gageure. Elle s'installe chez Ariane Mnouchkine jusqu'au 27 avril. En première partie. elle est seule avec ses blues, ses chroniques, ses chansons-enquêtes et les poètes qu'elle a mis en musique. En seconde partie, elle s'intègre dans un spectacle collectif intitulé « Visage-village» : la musique et les textes ont eté construits pour et autour de dessins, de peintures et de sculputures de Monique Abecassis. Nouveauté : Colette est maintenant accompagnée par les trois musiciens du groupe Dharma. En outre, l'accordéoniste Lino Léonardi est à la direction musicale de l'ensemble. Un ensemble qui vaut vraiment qu’on se dérange. Qui a peur de Colelte Magny ? Qui a peur de son « Ras-la-trompe » ? A ceux qui sont partants pour l'expédition, « la Magny » réserve de grands moments ! Les autres peuvent se rabattre plus calmement sur « Transit », disque Chant du monde LDX 74570, diffusé par le Club socialiste du disque. Ou écouter, sur France-lnter, la retransmission du spectaclede la Cartoucherie : le 12 avril dans «Pas de panique» (entre 20 et 22h) et le 18 avril dans «On sort ce soir» (à partir de 22 h).

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5 avril 1976 1 05 /04 /avril /1976 13:58
Au sujet de l'annonce d'un concert à la Cartoucherie de Vincennes, le Nouvel Observateur n°595 du 05/04/1976, écrit :

COLETTE MAGNY
Cette puissante contestataire, débordante de franchise et de tendresse, offre, en plus de son tour de chant, un spectacle total, « Visage-Village », avec textes, musique, dessins, peintures, sculptures, etc.
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